lundi 26 octobre 2015

D'un extrême à l'autre, coupe Stanley en prime

Je vous ramène un peu en arrière. J’ai été tellement occupée cet été j’ai pris beaucoup, beaucoup de retard avec mes histoires de voyage!

Cet été, je suis allée à Winnipeg pour le travail. C’était ma deuxième visite dans cette ville manitobaine. Je vous en avais déjà parlé, ici, ici et ici.

Mais j’en ai encore à raconter! En fait, je qualifierais mon dernier passage au royaume des Jets comme «éclectique».

Sachant que j’allais y être quelques jours, j’ai vérifié les spectacles qu’il y avait au MTS Centre (oui, c’est son vrai nom). Au menu le soir de mon arrivée? Wiz Khalifa. Sa chanson «See you again» était au sommet des palmarès à ce moment. Alors, pourquoi pas? Je savais par contre que j’arriverais en retard. Mon avion atterrissait vers 20h, heure locale, alors le temps d’arriver à l’hôtel, de faire imprimer mon billet et de traverser la rue – j’étais vraiment à côté! – je me suis dit que j’allais rater la première partie, mais ça ne me dérangeait pas du tout, puisque je n’avais aucune idée de ce que chantait cet artiste.  D’ailleurs, ne me demandez pas qui c’était, je n’en ai aucun souvenir.

C’est donc vers 21h et des poussières que je me suis dirigée vers l’amphithéâtre. Premier constat : il y a beaucoup de gens dans la rue. Deuxième constat : ils sont tous gelés et/ou en train de fumer un joint. Dans la rue.

C’est à ce moment que je me suis demandé «what the hell am I doing here?!» (Oui, je pense en anglais quand je suis à Winnipeg!) 

J’entre dans le domicile des Jets, qui soit dit en passant est très beau, et je ne me sens tellement pas à ma place! Je ne «fitte» pas du tout dans la foule. De un, je ne prends pas de drogue, de deux, je ne suis pas vêtue comme si j’allais dans un party de sous-sol d’adolescents et de trois, j’étais toute seule. La capacité de l’aréna est d’un peu plus de 14 000 personnes. Pour l’occasion, tout le haut était fermé. J’ai vite compris que ça risquait d’être un spectacle plutôt intime! Je dirais qu’on n’était pas plus de 6000 spectateurs. Dont la moitié était en ligne pour acheter de la bouffe. Sûrement des effets secondaires des substances illicites qu’ils continuaient à fumer, même à l’intérieur! C’est peut-être moi qui suis plus catholique que le pape, mais je me demandais sérieusement pourquoi on les laissait faire. Mais surtout, pourquoi on avait été fouillés à l’entrée. Vraiment, je n’embaucherais pas les agents de sécurité qui ont procédé aux fouilles dans une escouade d’enquête!
Le spectacle était correct. Mais je ne pouvais pas m’attendre à quelque chose d’extraordinaire, puisque je ne connaissais pas les chansons. Et évidemment, la seule que je connaissais allait être jouée en rappel…
À un moment, Wiz Khalifa a lancé un «criez si vous passez la plus belle soirée de votre vie!» Je suis évidemment restée silencieuse, car ma vie avait déjà été plus excitante, on s’entend. La réponse du public n’était pas extra non plus. Mais bon, les réflexes des spectateurs étaient légèrement altérés...

Bref, ça m’a divertie et coûté une quarantaine de dollars, mais ce n’était pas le show du siècle.

Pour soulager ma conscience, j’ai terminé ma visite à Winnipeg avec une visite au musée. Je vous en parle un peu plus loin.

La coupe Stanley


Quelques semaines auparavant, j’avais assisté à la conquête de la coupe Stanley des Blackhawks à Chicago. J’en ai des frissons à y repenser! Et à ce moment, je savais déjà que j’irais à Winnipeg. J’ai donc tout de suite prié fort pour que la chance soit de mon côté et que ça tombe en même temps que la journée avec la coupe d’un des deux Winnipégois de l’équipe, soit Jonathan Toews ou Patrick Sharp. Mais on s’entend que les chances étaient minces. Ça doit tomber sur le bon joueur, la bonne journée, la bonne ville. J’ai fouillé et fouillé partout et il n’y avait pas moyen de trouver les informations à savoir si mes prières avaient été entendues. J’ai donc abdiqué.

Le vendredi matin, je revenais à ma chambre après être allée déjeuner et en passant près de la réception, la une du Winnipeg Sun a capté mon attention.

Il y avait une photo de Toews, qui recevait un honneur de la ville. J’empoigne le journal et je le monte à ma chambre. Pour une raison qui m’échappe, j’ai voulu lire l’article qui pourtant, n’était pas si alléchant à la base. Puis à la toute fin du texte, on peut lire «Toews aura sa journée avec la coupe vendredi à Winnipeg».Vendredi? Attendez là… On était un vendredi! Mais normalement, dans un journal papier, si c’est la journée même, on écrit «aujourd’hui», sinon le vendredi devrait être le suivant. Je me mets à capoter, rien de moins. Je me lance sur mon ordinateur dans l’espoir d’éclairer la situation. J’ai fouillé sur Twitter et j’ai finalement rejoint le journaliste en question, qui me confirmait que l’événement aurait lieu quelques heures plus tard.

LA. CHANCE.

C’était un petit rassemblement, presque intime. Avec la coupe Stanley «pis toute». J’étais trop contente d’être là.

 

J’ai même eu un moment privilégié – merci ma job! – avec la famille Toews. En gros, ma journée s’est terminée avec sa mère qui me dit «je suis vraiment contente de t’avoir rencontrée!» tout en me faisant un câlin. Des moments comme ça, c’est priceless.
Ç’a aussi été un baume, car j’ai dû annuler un voyage au Stampede de Calgary pour voir le spectacle de Blake Shelton avec une amie, qui avait lieu cette même date. Mais bon, priorité au travail! Et j’ai été bien récompensée sur ce coup!

Visite au musée


Je vous ai rapidement dit que je suis allée visiter un musée, question de me racheter des «airs lousses» avec ma conscience après avoir assisté à un «show de boucane» simultanément à celui de Wiz Khalifa.

Je cherchais quoi faire à Winnipeg, ayant déjà fait la touriste l’été d’avant. Je suis tombée sur une suggestion pour aller voir l’exposition de Ron Mueck. J’avais vu son exposition – des reproductions géantes et miniatures d’êtres humains – à Ottawa il y avait plusieurs années et j’avais été fascinée. J’étais donc très enthousiasme à l’idée de revoir le «gros bébé».

Seule déception, il n’y avait que deux œuvres, soit le bébé géant et la grand-mère miniature. Mais quand même, c’est impressionnant! Pas sûre que ce soit beau, mais c’est tout de même tout un travail de sculpture!

 

Et oui, j’ai manqué un peu de maturité pour cette photo. Je me trouvais bien drôle.
 
Au musée, j'ai aussi vu cette «magnifique» peinture. Je ne juge pas là, mais j'ai parfois de la difficulté à comprendre l'art abstrait...
À la prochaine, Winnipeg!
 

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