vendredi 29 août 2014

Statue qui crée un malaise et chocolat au bacon

Je savais qu’il y avait beaucoup de francophones à Winnipeg, mais j’ai tout de même été surprise de constater que je me faisais presque servir davantage dans ma langue maternelle… qu’à Montréal! Alors ce n’est pas le bon endroit pour passer tout haut des commentaires pas trop gentils en pensant que personne ne va comprendre. Soyez-en avertis!

Je voulais absolument aller à Saint-Boniface, ce petit quartier francophone qui résiste aux anglos et qui protège le français depuis les années 1880. Je croyais à tort que c’était une banlieue éloignée de Winnipeg. Eh bien non. C’est juste de l’autre côté du pont qui mène au centre-ville.
Lors de ma visite en trolley, le guide avait suggéré d’arrêter dans une chocolaterie quand on était passés devant en autobus. Une fois à pied, il n’était pas question que je rate ça! Mon amour pour le chocolat est plus fort que tout. Sauf que j’ai toujours la mauvaise manie de choisir quelque chose qui sort de l’ordinaire, alors que je pourrais me contenter d’un classique qui est un succès assuré. C’est pour ça que mon cerveau, parmi tous les choix de chocolats disponibles, m’a fait choisir le chocolat au lait avec morceaux de bacon à l’érable. Dans ma tête, ç’a donné quelque chose comme : «Mmmm du bacon à l’érable. Mmmm du chocolat au lait. Les deux ensemble, ça doit être bonnnn!!!!»

Euh… non. Ça ne l’est pas. Pantoute!

Et j’ai payé 8$ pour m’en rendre compte. Quelle déception! Le pire, c’est que je me connais. Je n’ai pas eu ma leçon. C’est à suivre!

Anecdote, disons «particulière» à propos de St-Boniface : quand ils ont inauguré le système d’égouts, en 1912, le conseil municipal a organisé un grand banquet… dans les égouts! Non, mais quelle idée complètement saugrenue!

Le malaise Louis Riel


Un peu plus loin, toujours à St-Boniface, on retrouve l’Université de Saint-Boniface, une université entièrement francophone. Devant l’édifice, on retrouve la statue la plus BIZARROÏDE inimaginable de Louis Riel. Dans le genre 10/10 pour le malaise qu’elle provoque. Jugez-en par vous-même!
La tombe de Louis Riel se trouve un peu plus loin. Heureusement, ils se sont gardé une petite gêne et le monument est très sobre.
L’église adjacente à ce cimetière a partiellement été détruite. On a gardé la façade et quelques murs parce qu’ils étaient beaux… mais aussi parce que cinq évêques inhumés dans les murs!

Un pont et des murales


En retournant vers la ville, on a une superbe vue sur le futur Musée des droits de l’homme, qui doit ouvrir en septembre et deux ponts, un pour les piétons et un autre pour les voitures. À noter qu’il y a un restaurant sur le pont, un bistro français appelé «Chez Sophie sur le pont». Ceux qui veulent une expérience cool, allez-y! J’ai passé mon tour, car je n’avais pas faim et que j’ai déjà mangé sur un pont, c’était à Bratislava, en Slovaquie. Voici les deux, à gauche celui de Winnipeg et à droite, celui de Bratislava.

 

On retrouve des dizaines et des dizaines de murales sur les édifices et c’est vraiment très joli. En voici quelques exemples :
 
Il y a également plusieurs vieilles bâtisses en briques qui datent du 19e siècle et qui servaient d’usine ou de magasins quelconques. On peut encore lire certaines enseignes, dont celle-ci, avec un jeu de mots… particulier.

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