mercredi 12 novembre 2014

On avait vraiment pensé à tout, sauf…

J’étais à Hamilton pour le travail et tant qu’à être là, j’ai vérifié s’il y avait un événement sportif intéressant, dimanche dernier.

Je regardais évidemment du côté de la NFL (c’est dimanche, tsé!) et j’avais le choix entre un match à Buffalo et un autre à Detroit. Comme je suis déjà allée à Buffalo et que j’aimerais voir tous les stades avant d’en faire un deux fois, j’ai opté pour Detroit. Le match : Dolphins-Lions.

J’ai acheté mes billets sur Stubhub (je suis tellement une bonne cliente que j’ai encore pu bénéficier d’un «reward»), pour la raison un peu loufoque suivante : c’était le même prix que si je passais par la billetterie officielle, MAIS, il y avait de fortes chances que les billets soient plus beaux. Oui oui, je prends parfois (souvent) des décisions en fonction de l’esthétisme des billets. Que voulez-vous, je les garde en souvenir et il n’y a rien de plus laid qu’un billet plate de ticketmaster ou d’evenko ou encore PIRE, un billet imprimé. Ça me rend même un peu de mauvaise humeur quand j’en achète sur stubhub et que je reçois une feuille imprimée. Si vous voulez m’achever, imprimez-la en noir et blanc. C’est la grande frustration que j’ai connue avec mon billet de la finale de la Coupe Stanley
Donc, j’étais bien contente, les billets étaient beaux!!!
Detroit est à environ trois heures de route de Hamilton. Mon amie Mélanie a fait le voyage avec moi pour l’occasion. C’était son premier match de la NFL à vie. Et moi, mon neuvième. (Yeah! Plus que le quart de la ligue de fait!)
On avait hâte!!!

Léger détail oublié…


À la mi-novembre dans cette région, il peut faire soit super froid, soit une température «correcte» d’automne. J’ai donc vérifié la température presque tous les jours avant le départ pour savoir ce qui nous attendait au Michigan. Ils annonçaient autour de 5 degrés Celsius avec du soleil. Cool! Pas de pluie (on avait eu notre dose la veille à Hamilton, parlez-en aux Alouettes et aux fans des Tiger-Cats dans les estrades!).

Mais par expérience, je sais que passer trois heures – le temps d’un match – dehors assises sur un siège de métal ou de plastique peut être particulièrement désagréable, même à 5 degrés.
Donc, pour éviter de geler comme je l’ai fait à Buffalo et à Chicago (j’ai encore des frissons à y penser!), on a tout mis ce qu’il y avait de plus chaud dans nos valises.

Une fois arrivée au stade, on enfile le tout. Bas de ski, «leg warmers», coton ouaté, manteau de ski, foulard et mitaines dans mon cas, leggings, joggings, coton ouaté, manteau d’hiver, et tout le reste pour Mel.

Ici, les grands fans de football savent probablement où je veux en venir et vous êtes probablement déjà en train de vous foutre de notre gueule.

Donc, on était stationnées près du stade des Tigers (MLB) et on ne voyait pas le stade des Lions, qui est caché derrière. Ce n’est qu’après avoir donné nos billets à la préposée à l’entrée qu’on a réalisé… que c’était un stade couvert.

Il y avait un toit. UN. TOIT. 
Le genre de détail qui aurait été LÉGÈREMENT important de savoir. Il m’a complètement échappé! Sérieusement, quelle erreur de débutant!!!

On avait chaud après deux minutes. Surtout qu’on a couru pour se rendre à la boutique souvenir. Je voulais une tuque, j’ai finalement opté pour un chandail de football. Je rêvais de quoi que ce soit à manches courtes! Parenthèse: je ne connais pas vraiment le joueur de qui j'ai acheté un chandail. Je voulais celui du quart Matthew Stafford, mais ils n'avaient pas ma grandeur et celui de Ndamukong Suh était en spécial. J'ai donc un beau chandail de Suh!
En fait, il y avait deux raisons derrière notre visite à la boutique. Oui, on voulait des souvenirs (je vire habituellement folle dans n’importe quelle boutique de souvenirs d’une équipe sportive), mais aussi, on aurait un sac pour mettre nos vêtements trop chauds. Parce que comme je l’ai raconté lorsque je suis allée à Washington, la seule chose qu’on peut amener comme sac à main à un match de la NFL, c’est un minuscule Ziploc. Ou un sac transparent qu’ils vendent à la boutique, mais que je refuse d’acheter. Bref, le grand sac a servi, il était rempli à pleine capacité une fois qu’on s’est «déshabillées»!

Disons que Mel a bien fait rire les gars au bar où elle s’est acheté un gigantesque Margarita lorsqu’elle leur a admis qu’on pensait que c’était un stade extérieur!

Douanier pas très rapide


On est arrivées un peu en retard au match. Parce que je suis partie un peu plus tard que prévu de Hamilton (travail oblige!), mais aussi parce que peu importe la ligne que je choisis dans la vie, c’est toujours la plus longue. Épicerie, caisse, douanes… C’était donc le cas dimanche. Une fois enfin arrivées aux douanes, après que le douanier nous eut demandé si on était d’anciennes criminelles, il voulait savoir ce qu’on faisait à Detroit. Ma réponse : «On s’en va voir le football, d’ailleurs on est en retard». Ce à quoi, il a simplement répondu : «Yes, you are!». Merci pour la compassion.

Donc on est arrivées en retard. C’était déjà 10-0 Lions quand on s’est assises à nos sièges. J’avais tellement peur qu’ils ne fassent plus aucun point! Heureusement, on a eu droit à une fin de match enlevante, avec le touché gagnant des Lions dans les derniers instants de la rencontre. On a également eu droit à un retour de quatre-vingts quelques verges sur un placement bloqué, une interception dans la zone des buts suivie par… une interception sur le jeu suivant. Ça valait toute la route!

Anarchie routière


Parce que de la route… Il y en a eu! Je suis revenue le soir (la nuit) même après le match. On est restées un peu après, question de faire partie de cette mer bleue de monde à l’extérieur.
 
Mais aussi parce que je voulais aller voir le Jos Louis Arena, ce que je n’avais pas réussi à faire à ma première visite éclair à Detroit.

Tout ça pour prendre ces photos :
 
Parce que OUI, il y avait un match des Red Wings à 18h. Mais j’ai dû être raisonnable et ne pas y aller, car mon amie travaillait le lundi matin et qu’on devait retourner à Montréal. Je sais que ce n’est que partie remise.

Par contre, avoir su que ça nous prendrait une éternité de sortir du pays… je serais peut-être allée au match finalement.

C’est qu’on n’était pas les seuls Canadiens à aller au football. Mon GPS me faisait passer par le tunnel. Pour faire un résumé rapide, toutes les routes convergent vers deux voies qui mènent au «Canada».
Ces deux voies, qui se transforment en trois ou quatre voies parce que les gros autobus de ville remplis de partisans décident de couper toutes les voitures comme bon leur semble. Tout ça pour mener à environ cinq ou six stations de péage, pour le tunnel. Après ça… ces six voies deviennent… UNE SEULE! Et là, c’est l’ANARCHIE TOTALE.
Une fois le tunnel à une voie passé, ça redevient plusieurs voies pour les douanes. Et évidemment, comme c’était difficile de prévoir que des milliers de personnes allaient vouloir rentrer au Canada après un match des Lions (*soupir*), ils se sont sûrement dit «à quoi bon ouvrir tous les postes quand on peut faire patienter encore plus les automobilistes»?
Ouais, ma patience a été mise à rude épreuve!

Ah ce qu'on ne ferait pas pour du football!!

Quelques photos


Comme j'ai roulé à 1 km/h pendant trop longtemps, j'ai eu le temps de prendre quelques photos de la ville! J'ai d'ailleurs beaucoup aimé par les rails de train/métro (ça ne me tente honnêtement pas de chercher sur Google!) surélevés un peu partout dans la ville, et le passage entre ces deux buildings!
 

 

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