lundi 3 mars 2014

Stadium Series à Chicago : un rêve... enneigé!

J’ai fait une grosse gaffe en arrivant à Chicago. J’ai dit la phrase suivante : «Hey, c’est fou, ils n’ont pas de neige ici!»

Sérieux, j’aurais dû me taire! Parce que dans le langage du sport, je peux vous affirmer que j’ai «jinxé» la température. Quelques heures à peine plus tard, une petite neige commençait à tomber. Puis cette neige s’est transformée en gros flocons jusqu'à ce que ce soit un véritable blizzard.

Maudit beau timing, c’était justement le match extérieur des Blackhawks contre les Penguins. Oui, celui que j’attendais depuis des mois et pour lequel on a roulé près de 3000 km en un seul weekend.
Mais bon, malgré les pieds gelés, les doigts rougis par le froid, l’accumulation de neige sur notre couverte et même DANS ma sacoche, les muscles complètement endoloris parce qu’ils se sont trop contractés, je ne me plaindrai pas. J’ai réalisé un de mes rêves. Un autre truc à cocher sur ma «bucket list». Je l’ai vu, mon match extérieur de la LNH!
On aurait aimé arriver un peu plus tôt, mais le simple fait de s’habiller en bonhomme Michelin (encore pire que lors de notre passage à Washington en décembre dernier, que j’ai raconté ici), c’était déjà pas mal long! Heureusement que j’ai une collection hallucinante de chandails de hockey, dont deux vraiment grands des Blackhawks. On pouvait donc mettre plusieurs épaisseurs et un gros manteau d’hiver dessous!

Jenny a bien résumé de quoi on avait l’air en lançant «J’ai  l’air de chest-bras!».
On a eu de la difficulté à attraper un taxi pour s’y rendre. Les chauffeurs refusaient de nous amener au stade prétextant que toutes les rues étaient bloquées ou ils nous ignoraient carrément en nous voyant avec nos chandails et nos grosses couvertures. Charmant.

Il y avait une mer de monde pour se rendre au stade. On était quand même 62 921 dans les gradins! J’avais peur de ne pas voir grand-chose, mais finalement on avait une excellente vue. À part la neige, évidemment!
 

 
Il neigeait tellement, c’était juste insensé.  Vous l’avez peut-être vu à la télévision, mais en personne, voici ce que ça donnait à un certain moment!
Disons que les «pelleteurs» ont mérité leur salaire! Il y en avait un qui passait son temps à déblayer le gros logo des Blackhawks.
Chaque fois qu’il finissait, il devait recommencer! Il a dû se tanner parce qu’à un moment donné, il est revenu avec une machine qui sert habituellement à souffler les feuilles mortes à l’automne! Aux grands maux, les grands remèdes! Je ne sais pas pourquoi par contre, les employés se forçaient un peu moins pour le logo des Penguins!

La première période a été interminable. Il fallait sans cesse envoyer les «pelleteurs» sur la glace. Ils revenaient avec des brouettes pleines de neige :
Je vous jure, à la fin du match, on aurait pu aller glisser sur leurs buttes.

Pendant les entractes, les surfaceuses (le beau mot français pour Zamboni!) tournaient en rond… sans jamais arrêter. Durant TOUT l’entracte!

On aurait bien aimé prendre une photo de nous avec la patinoire, mais c’était mission complètement impossible. Avec la puissance des projecteurs, nous étions toujours à contre-jour. Et quand on réussissait à faire partir le flash, la neige faisait en sorte que derrière nous, c’était juste un gros «spot» blanc! On a abandonné le projet avant de devoir se faire amputer quelques doigts!
 
Petite note ici, même si on reçoit une belle tasse souvenirs (aux couleurs des Bears!), 11$ pour un chocolat chaud, c’est peut-être UN PEU exagéré…

Les Hawks ont finalement remporté ce match enneigé 5-1. Ils ont maintenant une fiche de 10-0-2 en ma présence!

Ah et pour ceux qui meurent d’envie de le savoir depuis mon dernier blogue… C’est un total de 34 chansons de Carrie Underwood que je connais absolument par cœur! 

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