mardi 26 avril 2016

Si tu veux te sentir cassé, va à Dubaï!

Tant qu’à être déjà en Afrique, je me suis dit que je pourrais en profiter pour faire un autre voyage à l’intérieur de mon voyage.

J’ai donc choisi de quoi de proche là… soit ’Égypte. Un petit voyage éclair de quatre jours. On s’entend que ça revient à peu près au même que d’aller passer quatre jours à Salvador, au Brésil. Avec mon escale – voulue – à Dubaï, ça me fait un gros 28 heures d’avion pour cette petite escapade. Amenez-en des heures de vol, faut croire que j’aime ça!

De plus, je tenais vraiment à voyager avec Emirates pour pouvoir les comparer avec Qatar Airways, puisque ce sont deux compagnies avec cinq étoiles.

Mon but premier était de passer deux jours à Dubaï et deux autres au Caire. Sauf que le prix du billet d’avion m’a rapidement fait changer d’avis. Je me suis donc rabattue sur l’Égypte seulement. Sauf qu’en «perdant» une soirée complète à fouiller sur les différents sites de billets d’avion, j’ai trouvé un pas pire compromis. Une escale de 14 heures à Dubaï, incluant une nuit, pour la moitié du prix du billet original. J’allais donc me contenter de ça.

Dans l’avion – qui avait du wifi à 1$ pour 500 Mo! – j’ai effectué rapidement mes recherches pour les activités que j’aurais le temps de faire à Dubaï. Comme la plus haute tour au monde s’y trouve, c’était un incontournable. Question d’ajouter à ma collection de «vues à couper le souffle». J'ai donc navigué sur le site de la Burj Khalifa (je dois avouer qu’au début, je pensais que les chauffeurs de taxi parlaient un peu trop de Wiz Khalifa…) pour me rendre compte que le forfait pour aller au 148e étage coûte… 173$! Non mais, ils sont cinglés ou quoi!?

À ce prix-là, on a un «complimentary drink». Euh non les amis. On le paye plusieurs fois ce verre à presque 200$! On promet aussi une expérience interactive et bla-bla-bla. Mais mon budget a quand même des limites. Pas question de payer ça! La deuxième et seule autre option, c’est d’aller à l’observatoire des 124e et 125e étages. Pour 45$. C’est encore ridiculement cher, mais c’était ça ou je ratais la chance d’y monter.
Faut dire qu’elle est impressionnante cette tour. Déjà que la ville est remplie de gratte-ciel, elle les fait tous paraître comme des petits édifices. Wiz Khalifa, euh, pardon, Burj Khalifa mesure 828 mètres. Outre le fait d’être la plus haute structure humaine jamais construite, la tour détient trois records mondiaux : la tour avec le plus d’étages au monde (163), l’étage «occupé» le plus haut et le plus haut observatoire extérieur.

C’est donc à cet observatoire que je suis allée. C’est haut.

Seule déception, même si la tour est vraiment haute, on n’y voit pas la forme de palmier dans l’eau, celle qui a été créée et qui fait la renommée de la ville. D’ailleurs, dans la visite guidée, on fait preuve de grande modestie en disant que le palmier a donné à Dubaï une «renommée stratosphérique». On ne voit que ça :
Et si vous pensez que l’entrée était chère, attendez de connaître le prix des photos qu’on y prend de vous! Vous savez, les photos sur écran vert où l’on vous fait des montages avec la tour? Eh bien pour avoir le lot, c’était… 90$.

Non merci.

Il y a aussi de splendides fontaines en bas. Mais moi, j’ai eu droit à ce spectacle :
Bouhhh. En plus, j’ai marché je ne sais pas combien de kilomètres pour aller les voir et comme mon Uber ne me trouvait pas – je suis tombée sur le plus incompétent de la ville – j’ai failli rater mon vol. Pour un «pas de fontaine».

Dubaï, c’est une ville riche. Très riche. Je me sentais vraiment pauvre à regarder toutes les boutiques, voitures de luxe et appartements hors de prix! 
Si jamais ça vous intéresse d’investir dans l’immobilier là-bas, sachez que chaque propriété vient avec une voiture. Les condos avec une Mini Cooper ou une BMW et les maisons dans le palmier, avec… une Lamborghini d’une valeur de 445 000$. Je ne sais pas en quelle devise, mais peu importe, ça fait beaucoup de sous.


Même les Uber sont luxueux. Ce sont tous des Lexus. Mais le prix est aussi très élevé. Disons que je m’ennuyais de mes longues courses à 4$ de Cape Town…

En rafale, voici d’autres observations à Dubaï :

Il fait tellement chaud que le métro est non seulement climatisé, mais on a construit des stations super près les unes des autres pour que les gens n’aient pas à marcher à la grosse chaleur.

On est en train de construire le plus grand centre d’achats intérieur au monde. Il y aura une allée de boutique de… 7km! Avec le plus grand parc thématique intérieur qui soit. Bref, ça devrait être juste un peu plus gros que les Galeries de la Capitale.

L’adresse de mon hôtel était «Al Wasal Area, Opposite Iranian Hospital». C’est tout. En d’autres mots, à Dubaï, on donne les adresses comme le font les fermiers dans un rang en campagne.

Tu sais que t’es loin de la maison quand les restaurants que tu connais ont l’air de ça :
Durant la visite en autobus (qui coûte 85$! Mais qui aurait valu la peine si j’avais eu le temps de faire tous les trajets), on fait encore une fois preuve de modestie en disant que «même les gens les plus blasés ne pourront se retenir de pousser des exclamations dignes d’un enfant en voyant la ville».

Je ne lis évidemment pas l’arabe, alors à première vue, je pensais qu’il y avait un dessin de deux personnes en canot au-dessus du mot «stop».
Les centre d’achats – parce qu’il y a pas mal juste ça – sont franchement impressionnants. On y trouve patinoire, aquarium géant et… pente de ski et piste de bobsleigh. C'est d'ailleurs le troisième centre de ski intérieur le plus grand au monde. Il y fait toujours -2 degrés Celcius.

L’aéroport est sans contredit un des plus beaux sur la planète, sinon LE plus beau.
 
 Un jour, j’y retournerai. Question de rentabiliser cette fois mon billet pour le bus hop on hop off!

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