jeudi 9 juillet 2015

Barcelone : relation amour-haine

Quelques jours après avoir quitté Barcelone, je me suis surprise à dire à mon amie «Je pense que je n’ai pas aimé ça tant que ça, Barcelone».

Je pensais que je venais de réaliser quelque chose. Elle m’a regardée, a éclaté de rire et m’a simplement répondu : «Ben là, c’est clair! Tu n’as rien dit de bien sur cette ville!»

Oups. Je croyais avoir mieux caché ma déception. Sauf que plus j’y pensais et plus je me disais que finalement, je ne comprenais pas trop pourquoi je n’en avais dit que du mal, parce que pourtant, il y avait de belles choses dans cette ville! Bref, je crois que Barcelone et moi avons simplement une relation amour-haine.

Je vais donc essayer de vous la raconter, en prenant soin de parler des deux côtés de la médaille.

En fait, je pense que mes attentes étaient trop élevées pour cette ville. On me l’avait vendue comme étant superbe, pleine de vie, avec des restaurants fantastiques, un «nightlife» hors de l’ordinaire et des paysages merveilleux. Le peu de recherches que j’avais eu le temps de faire m’avait menée à cette photo de la Sagrada Familia.
On s’entend pour dire que cette image est magnifique. Sauf que la réalité, c’était plutôt ça :
 
C’est beau quand même, mais il manque un peu de magie.

Mais avant de parler de cette œuvre de Gaudi – qui est un de mes coups de cœur du voyage –, allons-y chronologiquement.

On a passé un peu moins de deux jours à Barcelone. Mais, fidèles à notre habitude, on a tellement vu et fait de trucs qu’on est reparties avec l’impression d’y avoir séjourné pendant une semaine.

On a d’abord été accueillies par cette… chose à l’aéroport.
Puis on a commencé notre visite par le téléphérique, question d’avoir une vue d’ensemble de la ville. La vue est belle, particulièrement du côté de la mer, mais il fallait s’armer de patience pour faire l’aller-retour.
 
Jenny étant une grande fan de soccer et particulièrement du FC Barcelone, elle a réalisé un rêve en visitant leur stade. Malheureusement, la saison était terminée et on n’a pas pu voir de match, mais la visite à elle seule valait le détour. Le stade est tellement beau!

Je l’ai déjà expliqué ici, le soccer n’est pas mon sport préféré – et j’ai le Dieu du soccer contre moi – mais je tenais aussi à cette visite. C’était franchement impressionnant. On aurait dit un petit village complet, avec boutiques, restaurants, passerelles pour le stade, etc.

On a commencé la visite par le musée, dans lequel sont exposés tous les trophées remportés par l’équipe. Il y en a à perte de vue. Disons qu’il y a des équipes de la LNH, je dis ça comme ça, mais prenons les Maple Leafs, par exemple, qui seraient un peu jalouses de cette collection!
On peut y visiter les coulisses, mais on n’a pas accès à tout. Le vestiaire du Barça demeure un lieu inaccessible. On peut voir celui des visiteurs, beaucoup plus modeste, et tout ce qu’on a à nous mettre sous la dent, c’est ce que le guide dit : «Celui du Barça, c’est tout simplement… pas ça». Ah, ok. Donc ça doit être majestueux, mais on n’en a aucune preuve!

En descendant les escaliers qui mènent des vestiaires au terrain, j’ai été surprise de croiser… une chapelle!
On a ensuite foulé le terrain. Ce que j’aurais donné pour que tous les sièges soient occupés et qu’il y ait de l’action sur le gazon! Mais avec un peu d’imagination, on arrive quand même à avoir une petite idée de l’ambiance qui peut y régner, avec les chants des partisans et tout.

Ce n’est qu’après tout ça qu’on est allées à l’hôtel pour la première fois. Après avoir tourné en rond trop souvent à mon goût pour cause de «GPS qui ne nous envoie pas au bon endroit» et «conductrice qui se familiarise avec le système de feux de circulation totalement illogique (conductrice = moi)», on était super contentes de constater qu’on a d’abord trouvé un stationnement gratuit pour la durée de notre séjour, mais qu’en plus, on avait cette vue de notre chambre. Les grues, c’est la Sagrada Familia.
Après un power nap plus que mérité, direction la Barceloneta pour vivre le fameux «nightlife» barcelonais. Mais avant, il a fallu nous battre pour avoir un taxi. Disons qu’on était loin de New York où on n’a qu’à commencer à lever le bras pour qu’une voiture jaune s’arrête devant nous.

Non. Les taxis se faisaient rares et on s’est carrément fait voler celui que l’hôtel nous avait appelé. Avoir su qu’on allait attendre durant trente longues minutes sur le coin de la rue avec nos jupes courtes – ça pouvait porter à confusion pour les automobilistes, malaise… –  je ne me serais pas gênée pour pousser les voleurs hors de notre taxi. Mais notre naïveté nous a poussées à attendre le prochain. Et à attendre. Encore et encore. Jusqu’à ce que je me rende compte que le préposé à la réception de notre hôtel avait ANNULÉ notre demande de taxi parce qu’il avait «regardé dehors et qu’il ne nous voyait plus». Imbécile. Je vous laisse deviner si je lui ai dit ma façon de penser ou non…

Une fois enfin arrivées, on a pris un véritable bain de foule. Il y a des bars à tous les cinquante mètres et partout, des gens sont payés pour nous convaincre d’entrer en nous promettant des cocktails qui ne viendront jamais. C’est un peu agressant, mais bon, ça fait partie de l’expérience. Il y a donc une rangée de bars sur la plage, d’autres un peu plus loin. J’ai arrêté de compter!
 
Avant d’aller sur les planchers de danse, on devait d’abord manger (j’ai hésité à écrire «se remplir la panse», mais j’aurais eu l’air d’une poète cheap!). Des tapas! Yeah! On les attendait. Et ils étaient succulents. D’ailleurs, ce resto a mis la barre haut pour le reste du voyage…
Le reste de la soirée se résume à «shooters». Voilà ;)

Tout ça, ce n’est que la première journée. Le reste – et les œuvres de Gaudi – je garde ça pour mon prochain billet!

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