mardi 23 juin 2015

La bitch du hop on hop off

On est à Madrid. Mon amie Sabrina est venue nous rejoindre à Madrid pour une grosse journée et demie.

Notre plan de la journée était simple : faire un premier circuit des autobus de type «Hop on Hop off» (Madrid City Tour ici) et d’arrêter visiter le stade où joue le Real Madrid.

Le reste, on se contenterait d’admirer le paysage urbain tout en écoutant la description automatisée dans nos écouteurs.

En sortant du stade, il pleuvait abondamment. On devait donc nous contenter de rester au premier étage du bus – on a essayé le haut qui était recouvert d’une toile, mais après avoir pris une douche, on est descendues à l’abri.

Au bout de plusieurs arrêts, on a réalisé que ça faisait un trop long moment qu’on n’entendait que la petite musique et aucune narration. Jenny se lève et va voir l’employé qui répond : «Oups! J’ai oublié d’appuyer sur le bouton».

Quelle conne.

En plus, elle textait tout le long.

On était un peu fâchées, parce qu’on lui a fait remarquer son oubli quelques instants à peine avant de débarquer. Il était donc un peu trop tard. On va donc la voir et demander si on pouvait avoir un quelconque dédommagement parce qu’on avait raté la moitié de la visite guidée et qu’on n’aurait pas le temps ni l’intérêt, de la refaire.

C’est là que ça s’est gâté. Elle a rapidement monté le ton en riant un peu de nous, disant que non, on n’aurait jamais de remboursement quelconque.

J’ai comme eu le feeling que les choses allaient mal tourner, surtout qu’on venait de lui dire qu’on ferait une plainte en raison de son attitude et qu’on voulait son nom. Elle a arraché son «name tag» pour nous le montrer en disant qu’elle n’en avait rien à foutre.

J’ai donc commencé à filmer la scène subtilement avec mon téléphone.

Elle s’est emportée et a dit et je cite : «Your life must be really boring do to things like that», en riant de façon arrogante.

La discussion s’est poursuivie, alors qu’on a à notre tour perdu patience, indignées de s’être fait répondre ça.

Et elle en rajouté.

«Your life is SHIT», en étirant le dernier mot.

La bitch.

À ce moment, Jenny aussi avait commencé à filmer. Elle lui demande alors si elle est assez brave pour répéter ça à la caméra. Oh que sa face a changé. Mais elle a rapidement repris son attitude hautaine en riant de Jenny.

Le bus allait repartir, alors on est sorties tour à tour. Sauf que moi, j’ai lancé un «Bonne chance pour te trouver une nouvelle job» et ce que je ne savais pas, c’est que Jenny, derrière moi, lui a dit qu’elle aurait du plaisir à se voir sur YouTube.

Comme il pleuvait, on s’est réfugiées dans le Dunkin Donuts juste devant. On se retourne et on voit la bitch, qui venait sûrement de réaliser sa gaffe. Elle s’est jetée sur nous tel un taureau qui voit du rouge. Elle n’avait qu’une idée en tête : nous faire effacer nos vidéos. 

Bonne chance, la grande.

Elle a d’abord clamé qu’on n’avait pas le droit, que c’était illégal, et en grand désespoir de cause, qu’elle allait téléphoner à son patron pour lui dire ce qu’on avait fait.

Quand on a répondu que ça nous ferait plaisir de lui parler et de la lui montrer, elle a changé de ton. Le chauffeur l’a appelée, car elle retardait tout l’autobus. En panique, soyons honnêtes.

Voici donc ladite vidéo:


Bref, il y en a une qui ne dormira pas ce soir. Et nous, on a une plainte à faire demain!

1 commentaire: