Je n’ai pas que frôlé la mort à Cozumel. J’ai aussi fait de
la plongée en apnée.
Je dois d’abord préciser que mes talents de nageuse sont
assez limités merci. Je ne plonge pas, je nage en petit chien, je bouche mon nez
dès que je mets ma tête sous l’eau et je déteste me baigner dans des lacs ou
dans l’océan quand le fond est rempli d'algues, de coquillages ou est simplement
douteux.
Donc m’imaginer en plein milieu de l’eau comme ça… ce n’est
pas évident! Mais tout d’abord, on a dû prendre un traversier pour nous rendre
sur l’île de Cozumel, un trajet d’environ 45 minutes à partir de Playa del Carmen. Tous mes amis ont mis une
«patch» magique derrière une oreille pour contrer le mal de mer. Pas moi. Au
début, j’étais certaine que je le regretterais, parce que ça bougeait en
maudit! Mais j’ai finalement survécu.
Une fois à l’hôtel, on a pu embarquer à bord d’un bateau
pour aller découvrir les coraux. J’avais déjà fait cette activité une fois, au Mexique
également, dans un truc du genre «attrape-touriste» où on avait payé une
fortune pour faire de la motomarine – qui n’allait pas plus vite qu’un enfant
de trois ans sur un tricycle – et de la plongée en apnée, tous pris dans un tas
immobile. Je n'en ai aucun souvenir. Je n’ai également jamais vraiment compris comment respirer sous l’eau
avec ce truc sans avaler une tonne et demie d’eau salée.
Cette fois-ci, ça ne se comparait même pas. Le paysage est
évidemment magnifique. L’eau est bleue et turquoise avec des lignes de
démarcation bien définies. C’est beau!
Vient le temps de mettre les palmes et le masque. C’est
clair que la personne qui a inventé le masque de plongée était chauve. Parce
que le gros élastique en caoutchouc autour des cheveux… ça tire! Je pense que c’était
la vengeance personnelle de l’inventeur pour que tout le monde, à force de le
porter, devienne également chauve.
Et le tuba… On s’entend qu’il n’est pas très long. Facile
donc d’imaginer que lors d’une journée venteuse où les vagues sont très fortes –
le genre de journée à laquelle j’ai eu droit – les vagues passent souvent
par-dessus ledit tuba, qui se remplit et qui offre ainsi un buffet à volonté
d’eau salée.
Le petit truc qu’on doit mordiller m’a aussi arraché l’intérieur de la bouche. Et vous savez ce que ça fait, de l’eau salée sur une plaie? Oui, ça nettoie, mais ça chauffe aussi vraiment beaucoup!!! J’ai souffert. (Je sais, c’est difficile d’obtenir votre pitié...)
Mais malgré tout, c’était vraiment beau!
On a terminé la soirée en ville, dans un petit bar où il y avait un chansonnier. J’ai commandé un daïquiri à la mangue, ou devrais-je dire une PISCINE de daïquiri à la mangue. Je ne l’ai pas terminé. Sinon, je serais encore là en train de boire!
Durant la soirée, on a entendu un drôle de bruit provenant de l’édifice voisin. On s’est approchés pour découvrir qu’il s’agissait d’un cours de claquette! Et les étudiants apprenaient à danser avec des cabarets sur la tête! Je n’ai toutefois pas pu vérifier si les verres étaient collés ou s’ils étaient simplement vraiment doués!
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