mercredi 23 juillet 2014

Wimbledon : Traditions, fraises et... un peu de tennis

Wimbledon est le plus prestigieux de tous les tournois du Grand chelem. Il vient avec un tas de traditions – les joueurs vêtus de blanc, la loge royale, les matchs sans animation ni musique, etc. – et c’était un de mes rêves d’y aller.

J’ai réussi à y voir quelques matchs cette année puisque le but principal du cadeau de fête de mes parents était de m’envoyer voir un match. Mon rêve étant d’assister aux quatre tournois du Grand chelem, j’en ai maintenant trois de cochés sur quatre (US Open 2009, Australie 2013, Wimbledon 2014).

On m’avait raconté que c’était complètement impossible d’avoir des billets pour assister à des matchs. À moins de vouloir dépenser un minimum de 1000$ sur les sites de reventes… pour une journée. Ça, c’est si vous ne voulez pas faire «the Queue». Qu’est-ce que c’est? La plus longue file d’attente que vous avez vue de votre vie, qui rappelle les gens qui faisaient du camping pour acheter des billets de spectacles avant l’arrivée de la vente par Internet. Il y a quelques milliers de personnes qui attendent dans cette ligne super organisée qui serpente le parc de l’autre côté du complexe avec les stades. Une fois votre tour arrivé, vous avez le choix d’acheter des billets pour un des trois stades principaux (s’il en reste!) ou des «ground tickets», qui vous donnent accès à tous les autres terrains, mais aussi à la fameuse colline Henman, où vous voyez l’écran géant, avec «quelques» personnes.
Wimbledon est le seul tournoi – tous sports confondus – d’envergure qui garde des milliers de billets à vendre pour la journée même, à des prix raisonnables!
  
Lors du dernier weekend, mon amie Sabrina est venue nous rejoindre, Jenny et moi et après avoir acheté un billet pour entrer sur le site, elle a profité du programme de revente de billets – les gens qui quittent le site font scanner leur billet qui retourne en vente dans le système à prix moindre et tout l’argent est remis à des œuvres caritatives – pour assister à la finale du double des gars pour l’équivalent d’environ 45$! Qui a dit que c’était impossible d’assister à une finale à Wimbledon sans «réhypothéquer» sa maison (surtout remportée par un Canadien!)?
Parmi les traditions à Wimbledon, il y a également le champagne et… les fraises dans la crème. La recette est on ne peut plus simple. Des fraises, de la crème (genre près de 50% de m.g., mais chuuuutttt!) et du sucre. C’est tout, mais quel bonheur pour les papilles gustatives!!! Un pur délice.
Je vous ai rapidement parlé de la loge royale. Eh bien, j’ai eu la chance de voir Kate et William. Eh puis, honnêtement… J’étais pas mal énervée!
Les commerces de la petite rue de Wimbledon Village ont organisé un concours de vitrines à thématique tennis. En voici quelques-unes.
 
 
Mention honorable à celle-ci qui a su s’adapter après la défaite-surprise de leur favori et champion en titre Andy Murray :
 

Sugarpova!


Je suis une vraie «bibitte à sucre», c’est connu. C’est à peu près le seul point que j’ai en commun avec Maria Sharapova. Elle a lancé sa propre ligne de bonbons – Sugarpova – il y a quelques années et ils sont vraiment bons. Mais ils ne sont malheureusement pas en vente au Canada. Alors, chaque fois que j’en vois, je ne peux résister et j’en achète! On a été gâtées, car dans le village de Wimbledon – qui est super cute! – il y avait une boutique ouverte spécialement durant le tournoi. Avec dégustations et tout! Disons que j’ai pas mal contribué à faire augmenter la fortune de Sharapova…
 

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