samedi 18 janvier 2014

Danse en ligne, bouchons, vitesse. Pas le temps de niaiser!

Je ne sais pas si je vous l’ai déjà dit, mais depuis quelques années, j’ai pris l’habitude de m’exiler à ma fête. Il y a deux ans, j’ai décidé de me taper l’ultime road trip sur la côte est américaine, soit un bel aller-retour Montréal-Floride.


Ce n’était pas la première fois que je le faisais et j’ai même refait cette route (retour seulement) en mai dernier. Bref, je n’ai presque plus besoin de GPS!

J’ai regardé notre itinéraire et je me demandais ce qu’on pouvait bien faire comme escale sur notre route. C’est là que j’ai pensé à Daytona. Je passais tout juste à côté, alors aussi bien arrêter et voir de quoi a l’air la fameuse piste de course. Ma fête étant le 7 juillet, on partait le 5 en après-midi. J’ai donc vérifié, au cas, l’horaire de la course de NASCAR. Quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai vu que le Coke Zero 400 était prévu… le 7 juillet!

Ça ne nous donnait pas le choix, il fallait y aller!

J’ai donc conduit jusqu’à Jacksonville, pour un arrêt la veille de ma fête. On n’était pas très loin de Daytona – où tous les hôtels étaient réservés – et je n’avais jamais passé par cette ville.

Moi qui aime les ponts, j’ai été gâtée, car notre hôtel était tout juste à côté d’un magnifique pont bleu, illuminé le soir.
 
On entendait de la musique de l’autre côté et il semblait y avoir quelques bars. On s’est donc rendues pour découvrir le Jacksonville Landing. C’est un genre de place avec des fontaines au sol, de la musique dehors, des enfants qui courent (what? Il était passé 22h30, allez vous coucher!) et des bars extérieurs. On est restées là quelque temps – il faut dire que le band m’a séduite en chantant ma chanson préférée de Carrie Underwood dès mon arrivée!
Puis on s’est dirigées vers un des bars intérieurs, le Mavericks Rock N’ Honky Tonk. Je ne le savais pas, mais ça allait me préparer pour mon périple à Nashville, deux ans plus tard! C’était vraiment très bien comme endroit, mais aussi pas mal «red neck»! Avec un taureau mécanique, un gigantesque drapeau américain au plafond et… des danses en ligne!!! On n’était pas dans un club de retraités, non, non! Tous les jeunes de notre âge, et même plus jeunes, se sont mis à danser un «sept carré» sans avertissement. On a essayé de suivre, mais on a rapidement abandonné le projet!
 
Puis à minuit, j’ai vieilli d’un an.

Des bouchons SVP


La journée au Daytona 400 a été vraiment longue, mais ça valait le coup. On est arrivées tôt et ce qui m’a frappée dans le stationnement, c’était toutes les plaques d’immatriculation avec des États différents. Je suis persuadée que j’aurais rapidement trouvé les 50 États si j’avais eu un peu de temps à perdre.

Le NASCAR, c’est un peu comme une religion aux États-Unis. J’avais hâte de vivre ça. Il a toutefois fallu s’armer de patience, car c’était une course de soir et que, comme je l’ai mentionné plus tôt, on est arrivées en tout début de journée. Ça nous a donc amplement donné le temps de visiter le petit musée, faire toutes les boutiques et tomber par hasard sur le dévoilement de la plaque du vainqueur du Daytona 500 (Matt Kenseth), quelques mois plus tôt. Parce que oui, il y a deux courses sur le même circuit, avec les mêmes pilotes!
Et on a eu un spectacle du groupe Train.
Comme on ne connaissait pas les pilotes, on a choisi notre préféré avec la plus grande des logiques : on a pris le plus cute parmi les photos sur un poster. C’est Jimmy Johnson qui a été l’heureux élu.

Comme c’est très «American» comme sport, on a eu droit à l’interminable présentation d’anciens militaires, qui étaient acclamés comme jamais. Sauf qu’à un moment donné, mon amie et moi avons réalisé que tout ce que le monsieur avait accompli finalement, c’était de tuer pas mal de gens. Malaise.

Les pilotes arrivent un par un dans la boîte d’un «pick-up». Puis après l’hymne national, un immense avion de guerre vole à basse altitude au-dessus de nos têtes. Pour ajouter au patriotisme, sachez que cette course a été présentée le 4 juillet – fête nationale des États-Unis de 1959 à 1987. Depuis, elle est simplement le premier samedi de juillet.
 
Les gens pouvaient acheter des billets VIP et avaient accès à la piste et aux voitures avant la course. Comme on n’était pas des grandes fans, on avait pris les billets réguliers. Mais alors qu’on était à nos places, pas si longtemps avant le départ, il restait encore pas mal de monde sur la piste!
Je ne sais pas si vous avez déjà assisté à une course automobile, comme le Grand Prix de F1 à Montréal, mais si oui, vous savez qu’à part la crème solaire, il y a un accessoire ESSENTIEL à votre survie : les bouchons pour les oreilles.

Parce que sérieusement, c’est FORT!!!! 

J’avais hâte de voir le départ. Les voitures partent, j’étais prête avec ma caméra. Elles font un tour, puis un deuxième et allaient pas mal vite. C’est là que j’ai réalisé – bravo championne – que c’était un départ lancé, parce que ce n’est pas de la F1 et que c’est un circuit ovale. Bref, j’ai «manqué» le départ.

Et là les voitures ont tourné en rond. Puis tourné en rond. Pendant… 400 milles. Ça, c’est un peu plus de 640 kilomètres. Ou Montréal-Rouyn, si vous préférez.

Ç’a duré 3 h 12 min 14 s. Malgré quelques longueurs, je l’admets, c’était assez enlevant comme course et on a eu droit à une tonne de carambolages. On ne se le cachera pas, c’est pas mal ce qui a de plus «l’fun» en NASCAR. Mais ne vous inquiétez pas, tout se répare avec du Duct Tape.
Vous vous demandez ce qui est arrivé avec notre «préféré»? Eh bien… Ça :
Juste devant nous! On l’a trouvé bien drôle.

Les voitures allaient tellement vite, qu’à l’œil nu, c’était IMPOSSIBLE de les suivre quand elles passaient devant nous. Voyez par vous-même sur ma vidéo!
Mais en trois heures, j’ai eu le temps de me pratiquer avec ma caméra pour réussir à en capter au moins une :
Ah et pour ceux que ça intéresse, c’est un certain Tony Stewart qui a gagné!

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