dimanche 29 décembre 2013

Nashville, c'est aussi du sport!

Le but premier de mon voyage à Nashville était d’aller voir… attention, vous serez surpris… du hockey! Eh oui, un beau duel Blackhawks-Predators. C’est donc après avoir encerclé ce match sur le calendrier qu’on a planifié le reste du voyage (que vous pouvez en partie lire ici).
Puisque mon objectif est d’assister à des matchs dans une cinquantaine de stades et arénas professionnels (NBA, MLB, NFL et LNH) en Amérique du Nord, je me devais de rentabiliser mon voyage! Alors on a ajouté le duel Cards de l’Arizona-Titans du Tennessee. Un dimanche de décembre sans football, ce n’est pas complet!

Commençons donc par le football.
Il faisait frette. Pas froid, non frette!!! Un résident de Nashville nous a expliqué qu’il y avait un front froid – le pire en trois ou quatre ans – qui frappait la ville ce weekend-là. Maudit beau timing, les filles! Il a recommencé à faire chaud (entre 12 et 15 C) la journée de notre départ. Pour le football, alors qu’on devait passer quatre heures dehors, il faisait environ -2. J’avais pris la peine de mettre un coton ouaté ET mon manteau d’hiver. MAIS. J’ai eu la brillante idée de mettre des leggings. Des leggings ciboire! Je n’aurais définitivement pas pu faire un pire choix. Parce qu’entre ça et des shorts, pour garder la température corporelle, il n’y a pas grande différence!

Alors on a acheté une magnifique couverture des Titans à la mi-temps. Sinon, il aurait fallu m’amputer et ça n’aurait pas été super pratique pour le reste de ma vie.

Le match tirait à sa fin, avec à peine un peu plus d’une minute, et les Titans perdaient par 10 points. C’était presque impossible qu’ils remontent la pente, car ils avaient besoin de deux possessions. Les partisans, qui étaient peu nombreux (d’où le prix super bas de nos billets en revente sur StubHub, yeah!) avaient déjà presque tous quitté le stade. On allait le faire, car j’étais gelée et pendant qu’on prenait une photo de nous avec le terrain en arrière-plan, je n’ai aucune idée de ce qui s’est passé, mais il y a eu un revirement et boom, quelques jeux plus tard, c’était l’égalité!

Super enlevant comme fin de match, mais pas cool quand tu penses que tu vas enfin pouvoir te réchauffer!!!
Il y a eu prolongation. On se devait de rester! Les Titans ont finalement perdu, et moi, j’étais en hypothermie sévère. C’était impensable de marcher pour retourner à l’hôtel. Ce n’était vraiment pas loin, un tout petit pont à traverser, mais j’ai abdiqué et on a pris un taxi. Comme le deuxième pont était bloqué, il a fait le plus long et ridicule détour pour une si courte distance à pieds. Mais je m’en foutais, j’étais (un peu) au chaud (après avoir convaincu le chauffeur de fermer sa fenêtre et de monter le chauffage !?!).

Une mer jaune moutarde

Quand on arrive au Bridgestone Arena, domicile des Predators, tout juste avant d’entrer, on peut passer dans un couloir de fumée, illuminé de jaune, en faisant des «high five» à des employés, payés pour ça. On l’a fait, mais pas avant d’avoir caché sous nos manteaux nos chandails des Hawks! J’avais trop peur qu’ils me fassent trébucher, ou un truc du genre!
Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi les Predators ont changé leur uniforme à domicile pour un chandail jaune moutarde. C’est laid et ça fait mal aux yeux. Surtout quand on entre dans la boutique souvenirs!
L’aréna est super beau, même s’il a l’air petit. Pourtant, il contient 20 000 places.
Les partisans crient un tas de trucs pendant et avant le match, comme «sucks!» après chaque nom de la formation partante de l’équipe adverse. J’ai déjà vu mieux comme classe, mettons.

L’annonceur maison était aussi un peu bizarre. Dans le genre ZÉRO objectif. C’est difficile à décrire, mais quand les Blackhawks étaient en avantage numérique, il marmonnait les mots «power play» et les gens l’enterraient en disant je ne sais pas quoi. Au contraire, quand c’était au tour des Preds, il avait des airs d’annonceur à The Price is Right.

Ah et les partisans font tous un signe de guillemets avec leurs doigts quand une punition est décernée à l’adversaire. J’en ai déduit que c’était des griffes, ou des dents. Ce n’était pas vraiment clair!

Un peu de country

J’ai passé presque tous les arrêts de jeu à chercher Carrie Underwood dans les estrades… en vain (parce qu’on s’entend que si je l’avais rencontrée, je vous aurais cassé les oreilles avec ça dès le début!).
J’ai trouvé Taylor Swift… mais en photo seulement. Bouhhhhh. 
Cela m’a rappelé cette pancarte, qu’un partisan avait faite après l’acquisition de Fisher. Je l’avais trouvée vraiment drôle!
Je tiens aussi à souligner qu’on a porté nos bottes de cowboy pour assister au match!
Les Hawks ont gagné 3-1. Je tiens à souligner qu’en ma présence, ils ont une fiche de 9-0-1. Ce serait bien que l’équipe m’offre de les suivre à temps plein…
Le Bridgestone Arena était le 18e amphithéâtre de la LNH où j’assistais à un match (jamais pour le travail, en passant!). Et le LP Field des Titans, mon huitième de la NFL. En tout, ça m’en fait 38 en Amérique (43 différents au total). Je m’approche de mon but!

En terminant, voici la vue de la ville que nous avions en sortant du stade (j'y suis retournée le lendemain, je l'avoue, parce que je rappelle que j'étais congelée après le match!).

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