On m’avait dit que Rio de Janeiro était une des plus belles
villes au monde. Et je peux vous le confirmer à mon tour!
C’est vraiment un endroit paradisiaque. Les plages, les
montagnes, la fameuse statue du Christ (qu’on a passé notre temps à surnommer
Jésus, comme si c’était un troisième voyageur avec nous), les favelas (maisons
empilées dans les montagnes dont je vous parlerai dans un autre post), tout ça
mis ensemble est magnifique.
On a commencé notre journée en prenant le téléphérique pour
se rendre tout en haut du Pain de Sucre (Pão de Açúcar),
l’espèce de gigantesque roche qui donne sur l’océan. Le téléphérique a fêté ses
100 ans l’an passé. Ceux qui l’ont construit en 1912 n’étaient pas peureux!
La vue de là-haut est hallucinante. C’est difficile de
trouver les mots, alors je vais y aller en images :
Alerte au kidnapping
On s’est ensuite dirigées à la statue, qui est tout en haut
d’une autre montagne. Il y a deux façons de s’y rendre, par un petit train ou
en voiture. À notre arrivée, vers 14h, on nous a dit que le prochain train qui
avait de la place ne partait pas avant 16h20. Ça donnait un peu trop de temps à
tuer à notre goût. Un homme nous dit alors qu’on peut y aller avec un bus d’une
autre compagnie et qu’on a qu’à se rendre de l’autre côté de la rue.
On n’est jamais trop prudents au Brésil et Myriam, qui est
là depuis cinq mois, m’a répété à maintes reprises ce qu’elle avait elle-même
entendu 1000 fois : ne faire confiance à personne. Donc, quand on a vu que
la fourgonnette, stationnée tout croche de l’autre côté de la rue un peu plus
loin voulait nous emmener seulement elle et moi, on a refusé. Ça aurait été trop
facile de prendre un camion blanc, le lettrer aux couleurs d’une compagnie
bidon et de kidnapper les touristes. On a entendu plusieurs histoires d’horreur
de la sorte. Les deux hommes insistaient pour dire qu’ils nous amenaient
simplement un peu plus loin où se trouvent leur bureau et les autres voitures.
C’était peut-être de la paranoïa, mais on a refusé d’embarquer et on a marché
jusqu’en haut. Finalement, c’était une vraie compagnie, alors on a eu l’air un
peu cinglées, mais j’aime mieux ça que de me retrouver je ne sais où dépouillée
de tous mes biens!
Il y a deux arrêts en chemin pour admirer la vue.
Au
premier arrêt (photo ci-haut), on a croisé deux Québécois. Comme on avait à
peu près le même itinéraire (Jésus et le stade de soccer – on leur avait dit
qu’il y avait un autre match, voir blogue ici), on a décidé de rester ensemble
pour le reste de la journée et de la soirée. C’était plaisant et en plus, ça
coûtait beaucoup moins cher de taxi!
Voici le fameux Jésus. Ou Christ Rédempteur (Cristo Redentor
de son vrai nom). Il est assez imposant. On dirait qu’il veille sur toute la
ville. Il est juché à 710 mètres dans les airs au sommet du mont Corcovado et
mesure lui-même 38 mètres.
Ensuite, la journée s’est poursuivie au stade Maracana (à ne pas
mélanger avec la Macarena…), qu’on n’a pas pu visiter, à notre grand dam.
Au cours des deux jours suivants, il faisait beaucoup moins
beau. On a eu de la pluie et des nuages. En fait, si on n’avait pas visité le
Pain de Sucre et Jésus la première journée, on n’aurait pas pu y aller du tout!
Parmi les autres attractions intéressantes, il y avait l’Escalier
Selarón (Escadaria
Selarón) construit en céramiques de tous les styles, provenant de
120 pays. Elles sont en constant changement, car l’artiste poursuit son œuvre
encore aujourd’hui (il a commencé en 1994).
On s’était donné comme mission de trouver une tuile du
Canada ou du Québec. Mission accomplie!
«Bixi» = FAIL
Ils ont l’équivalent des Bixis à Rio. Génial! On pourra en
faire le long de la plage de Copacana. C’est ce qu’on s’est dit dès qu’on les a
vus. On a donc enfilé nos shorts et pris nos sacs à dos. En fait, c’était déjà
notre deuxième tentative, car contrairement à ici, on ne peut pas les louer sur
place. Il faut d’abord s’abonner par Internet et débourser environ 4$ (CAD), ce
qu’on a fait.
Donc, on arrive à la première borne, un seul vélo. Eh merde,
on va aller à la prochaine. Elle est loin. Deuxième borne : deux vélos,
MAIS un gars qui essaie de s’en louer un. Alors on court pour les «réserver»
avant lui. Pour les débarrer, il faut utiliser un téléphone intelligent ou
appeler pour avoir un code. Myriam a un téléphone brésilien, mais ce n’est
évidemment pas un iPhone, alors on devait appeler. La personne n’a jamais été
capable de retracer nos transactions. Même après 25 minutes d’obstinations et
malgré notre courriel et nos numéros de confirmation. De plus, on a su que ça
prenait absolument un téléphone brésilien pour réserver, alors impossible de le
faire pour les touristes! C’est un peu ridicule!
Alors on s’excuse aux trois personnes qu’on a chassées pour
rien en leur disant que c’était nos vélos, car ils sont finalement restés là,
et nous, on a poursuivi notre chemin à pied. Bouhhhh.
Bel appart… non
fonctionnel
On a loué un minuscule petit appartement à Copacabana, à une
rue de la plage. S’il était bien situé, il n’était malheureusement pas du tout
fonctionnel!
Le wifi ne fonctionnait pas, alors on a dépensé une tonne de
Reals au café Internet situé tout juste à côté. La propriétaire (qui était tout
de même adorable) nous a dit que quelques jours avant notre arrivée, il y a eu
un problème électrique faisant en sorte que l’air conditionné ET le poêle ne fonctionnaient
plus. Elle nous avait quand même amené deux ventilateurs alors on n’a pas
suffoqué.
Mais ce qui a été le plus chiant, c’est la douche. PAS.
D’EAU. CHAUDE. Rien. Nada. Nothing.
La proprio a même fait venir quelqu’un pour la réparer, mais tout
ce que ça a donné, c’est une douche tiède (et ce n’est même pas moi qui l’ai
prise!). Plus rien qui se rapprochait de ça par la suite. Disons que ce n’était
pas particulièrement agréable, surtout pour se laver les cheveux!
En fait, le problème de la température de l’eau nous a
suivies durant tout le voyage. J’ai failli me faire ébouillanter à Foz et
j’imagine que j’ai trop chialé, car j’ai payé le prix par la suite avec juste
des douches froides! Eh misère…
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