vendredi 5 juillet 2013

Quand Australie rime avec tennis et... cricket

Il n'y a pas que le hockey dans la vie. C'est un certain Stéphane Richer qui a déjà dit ça.

Il avait bien raison, car il y a aussi... le tennis!

(Et le cricket, je vous expliquerai plus loin)

Donc, j'adore le tennis. J'en mange. J'ai calculé qu'avec les quatre tournois du Grand Chelem, qui durent deux semaines chacun, je n'ai pas de vie durant deux mois chaque année à cause des Roger Federer, Rafael Nadal, Serena Williams et Maria Sharapova de ce monde.

Un de mes rêves est d'assister à tous les tournois du Grand Chelem. Pour ceux qui sont moins familiers avec ça, il y a celui d'Australie en janvier, Roland-Garros à Paris en mai, Wimbledon à Londres fin mai, début juillet et celui des États-Unis à New York, en septembre.

Je suis allée aux Internationaux des États-Unis en 2009 (je n'ai toujours pas digéré la défaite de Federer en finale face à Juan Martin del Potro, mais ça, on en parlera une autre fois!).

Et cette année, je suis allée voir les trois premières journées du tournoi en Australie. Cadeau de mon papa. Vous pouvez me traiter de gâtée, vous avez totalement raison et je l'assume pleinement!

Je n'ai pas grand-chose à dire de ce tournoi à part que c'était un rêve, que je devais me pincer et que j'ai dû me battre contre moi-même pour ne pas pleurer lors du premier match, quand j'ai réalisé que j'étais là, au Rod Laver Arena.

Mais qui dit Australie dit (kangourous et koalas, oui, mais là n'est pas l'objet de ce post!) rugby, football australien et cricket.

Je voulais absolument aller voir un match d'un de ces sports si populaires là-bas. Malheureusement, en plein mois de janvier, les seules possibilités étaient le cricket.

(Insérez ici des bruits de criquets pour aller avec ma face de ???)




J'ai convaincu mes parents d'y aller. Je me suis dit que l'ambiance serait cool, avec des dizaines de milliers de partisans, surtout que c'était un match international entre l'Australie et le Sri Lanka.

Pour nous préparer à ce sport dont je ne connais que le nom, on en a regardé un peu à la télévision dans les jours précédant le match et on est allés lire les règlements sur Internet. Ce n'était pas très clair. Disons que je me lançais pas mal vers l'inconnu. Ce qui est rare pour moi quand on parle de sport!

À notre arrivée au stade, première constatation : il semblerait que j'aie oublié... de me déguiser!

Je cherche encore le lien avec le cricket, mais on se serait crus à l'Halloween!
Il y avait même un gars déguisé en Hugh Hefner avec ses amis (amis au masculin!) déguisés en playboy bunny.

On aura tout vu. Ah et moi, je me suis ramassée avec un melon d’eau en carton sur la tête.


Le match maintenant… Comment dire. J’AI RIEN COMPRIS!!! Et ce n’est pas par manque d’effort.
D’abord, une seule équipe s’est pointée sur le terrain. L’autre est restée dans le vestiaire, j’imagine. Sauf un ou deux joueurs. Je me suis dit que ce serait comme au baseball, une équipe à la fois et après quelques retraits – ou son équivalent – on changerait d’équipe.

Erreur.
L’équipe – deux joueurs – au «bâton» a frappé, frappé, frappé… Pendant 90 minutes. Sans blague! C’était genre 103-5 (aucune idée comment ils ont fait les 5 pts…) quand on a décidé de partir.

Chaque fois que je pensais avoir compris le principe… Je réalisais que non, j’étais dans le champ. Le cricket n’est pas pour moi. Mais je peux me vanter que j’ai assisté à un match au Sydney Cricket Ground!
Je vous laisse avec quelques photos que j’ai prises au Australian Open!

      

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