samedi 6 janvier 2024

P'tites vites de la France

À l’été 2022, je vous ai expliqué pourquoi mon petit bébé Charlot a raté mon voyage en France, et même si ça fait presque deux ans, j'ai encore pas mal de choses à raconter sur ce périple!

Voici donc des « p’tites vites » de la France!

C’est dans le village de Saint-Cirq-Lapopie que j’ai vu cette magnifique affiche, confirmant qu’il ne se passait pas grand-chose là!

Il y a deux importants « running gags » qui sont nés dans le mobilaum (ça commence à faire longtemps, alors je vous ai mis le lien pour la référence!) et qui nous ont suivis tout au long du voyage. D’abord, notre hôte se nommait Didier et à un moment, quand il a voulu nous aider avec notre plancha (deuxième running gag, qui en gros, se résume à mon amie et moi qui refusons de dire plancha parce que c’est laid et donc qu’on a renommée planche B) a tout bonnement enlevé son chandail sous les yeux ébahis de mon amie. Malheureusement, je n’ai pas assisté à cette scène, mais mon père confirme qu’elle a été zéro subtile quant à sa surprise! (La subtilité ne fait pas partie de nos gènes, elle et moi…). Donc, depuis ce temps, toute personne « en bedaine » se nomme Didier. Pas le choix!

Chaque fois que je vais en France, je perds patience – et foi en l’humanité – en étant témoin de leurs anglicismes inutiles. Et partout.

 

C’est bien beau tout ça, mais est-ce que quelqu’un peut leur dire qu’au Québec, des gens vandalisent les pancartes d’arrêt pour les franciser?

Chaque bateau venait avec une plante. La nôtre, vu que c'était une fleur, on l'a appelée Guy. Pour Guy Lafleur. Quand on a croisé un bateau qui ne prenait pas soin de la sienne, mon amie leur a expliqué qu’ils devaient l’appeler… Jacques. 

Jacques Plante.

Ils n'ont rien compris, mais nous on a ri en maudit!

Voici donc Guy : 

Mon gros fun quand je visite un autre pays, c’est d’essayer les saveurs de chips locales. En France, je suis tombée en amour avec les chips bolognaise. Sérieux, amenez ça au Québec, PLEASE!

  

À Cahors, on cherchait un restaurant ou une épicerie ouverte un dimanche. Ç’a été un échec lamentable, mais on a quand même trouvé ce petit couple qui considérait que le lavage de leur voiture était le moment le plus romantique de leur histoire…

On parle de plus en plus de l’omniprésence du plastique, mais… est-ce qu’on peut discuter de ces frites où chaque foutue frite a son emballage?!

Et ces fraises, qui n’avaient pas besoin de ce suremballage…

On a vu plusieurs noms de vin disons douteux, mais mention honorable à celui-ci, le « vin noir du diable »!

À l’épicerie, j’ai vu des conserves d’olives (j’adore les olives vertes!) fourrées au jambon. Je me suis dit « wow, deux choses que j’aime, ça doit être génial! » Mais non. Vraiment pas. Je vous confirme que c’est vraiment très, très dégueulasse.

 

Beurk.

Toujours à Cahors, dont je vous ai parlé ici, on a vu cette maison. Non, mais qui a dessiné les trous pour les fenêtres?! C’est inacceptable!

 

On a exploré les petits villages à pied et dans celui-ci, mon amie voulait voir ce qui se cachait dans ce tunnel.

Comme je tenais à nos vies, j’ai refusé. Pour vous donner une idée, ça, c’était de l’autre côté.

À part nous mener dans un film d’horreur, je ne vois absolument pas où on aurait pu aller en entrant dans ledit tunnel!

Cette pancarte « Attention au chien » a l’air de sortir de Walt Disney. Pas sûre que les gens vont le craindre…

J’ai vraiment ri quand mon amie a lu « Chéniste Bernard Atger » au lieu de voir que le nom complétait le « É » du mot « ébéniste »…

En cherchant une épicerie à Cahors un dimanche où tout était fermé, on s’est retrouvées dans un genre de bar douteux où le but était de miser sur à peu près tout.

On était les seules femmes et les seules touristes de la place. Disons qu'on n'est pas restées longtemps!

jeudi 26 octobre 2023

Soupe froide, drapeaux ukrainiens et avarice de vin

Lors de mon récent voyage, il était prévu que je commence et termine par Vilnius, la capitale de la Lituanie. Ma première journée a été un peu gâchée par mon manque de planification pour le travail, alors je me suis levée tard et j’ai dû travailler plusieurs heures avant de pouvoir sortir de l’hôtel, si bien que j’ai pu aller dans le Vieux-Vilnius une fois le soleil couché.

 
C’est là où j’ai croisé pour la première fois une statue avec un foulard vert. Ça m’a intriguée et j’ai fait une petite recherche. J’ai découvert que c’était un genre de stunt, le foulard vert se voulant une alerte pour nous rappeler les changements climatiques.

J’ai trouvé un petit resto où j’ai pu finir de travailler et déguster des plats traditionnels. J’ai d’abord pris la soupe Šaltibarščiai, soit « soupe froide aux betteraves ».

J’ai adoré la soupe Borsh en Russie il y a quelques années, alors je me suis dit que ce serait très bon. Par contre, celle de Lituanie est froide et même si ce n’était pas mauvais, je dois admettre que je ne l’ai pas terminée.

J’ai peut-être compris pourquoi quelque temps après mon retour en faisant la recherche pour ce blogue. C’est là que j’ai découvert qu’un des ingrédients est… le lait fermenté.

Ce qui est drôle, c’est que c’est servi avec une brochette de pommes de terre!

C’est aussi dans ce resto que j’ai découvert à quel point on n’a pas la même définition qu’eux d’un « verre de vin ». J’ai appris plus tard qu’un verre en Lituanie, c’est 100 ml, soit 3,38 oz, contrairement à nos 5 ou 6 oz traditionnelles au Québec.

J’ai quand même trouvé comique leur façon de nous demander de ne rien jeter dans la cuvette des toilettes…

Ça m’a tout de même permis de tester mon nouveau téléphone cellulaire qui se vantait d’être extraordinaire avec les paysages de nuit…

C’est mon troisième voyage en Europe depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, mais mon premier dans un pays qui se trouve si près de ce conflit. Il y a tellement de manifestations pro-Ukraine en Lituanie, c’est beau à voir. J’ai arrêté de compter le nombre de drapeaux ukrainiens dans la ville.

 

 

Mais ça ne se limite pas à ça. Certains sont beaucoup plus explicites :                  

     

Tout comme à Kaunas, il y a quelques belles murales à Vilnius.

 

Je suis montée dans le clocher de la basilique et disons qu’il ne faut pas être claustrophobe ni avoir le vertige pour se rendre tout en haut!

 

Comme j’ai fait deux mini séjours à Vilnius, j’ai logé à deux différents hôtels. Le premier était le Comfort Hotel LT - Rock 'n' Roll Vilnius, vraiment cool avec une thématique à la Hard Rock Café. Dans ma chambre, j’avais cette immense murale. Sauf que je ne sais toujours pas avec qui j’ai dormi, alors si vous le savez, dites-le-moi!

  

Mais il y avait aussi tout plein de références ou d’allusions à la musique, de même que des petites blagues un peu partout, comme celle-ci :

Et le deuxième, Urbihop Hotel, était tout juste à côté d’un aréna où je suis allée voir un match de hockey. Bon, je l’avoue, je n’ai assisté qu’à une demi-période, surtout après avoir compris que c’était l’équivalent de la LNAH au Québec, mais j’ai quand même eu le temps de réaliser qu’il y avait un Québécois au sein de cette équipe!

J’ai encore plusieurs choses à vous raconter sur Vilnius, mais ce sera dans un prochain blogue!

vendredi 13 octobre 2023

P’tites vites de Kaunas

Pendant mon séjour en Lituanie, j’ai fait un arrêt à Kaunas, la deuxième plus grande ville en importance. Assez pour avoir son hashtag lumineux géant, quand même!

L’attraction principale, si on se fie aux guides et au Web, c’est le château.

Le hic, c’est que je me suis rendue à la tour, je l’ai montée pour voir s’il y avait quelque chose à l’intérieur, mais on nous indiquait de redescendre et d’entrer plus loin. J’ai fait tout le chemin et je n’ai jamais trouvé l’entrée! Aucun des touristes autour de moi ne semble avoir réussi non plus… Un peu bizarre, on va se le dire.

En faisant le tour, je suis tombée sur un ballon de basketball géant :

Et une statue en l’honneur de Jean-Paul II. Ça commence à donner un petit coup de vieux vu que c’est celui qui était en poste à ma naissance!

Cette ville regorge d’œuvres d’art. J’ai déniché une carte qui indiquait les points à aller voir, mais elle n’était pas super claire. Après avoir marché une dizaine de kilomètres, notamment à cause de ladite carte, j’ai récupéré ma voiture pour faire le reste! Mais entre-temps, j’ai quand même vu de belles choses :

 

Il y a aussi une fontaine d’eau agréable pour ceux qui aiment les chiens!

Cela dit, j'avais tout de même amorcé mon parcours en quête de toutes les œuvres d’art que je pourrais croiser. Il y a bien celles de l’artiste Atlikta, que l’on voit souvent (j’en ai aussi vu à Vilnius) :

Mais aussi des trucs comme cette empreinte digitale géante :

Et de nombreuses murales – ceux qui me suivent savent à quel point j’en suis obsédée!

 

  

Je dois l’admettre, ça m’a pris un peu trop de temps à comprendre que ces installations étaient en fait des supports à vélos…

Les œuvres sont vraiment partout, même près des fils électriques. Je n’ai vu celle-ci que de jour, mais j’imagine que c’est très cool de nuit!

Je suis aussi tombée sur une maison assez spéciale…

Mais que dire du Kiemo Galerija, un collectif artistique dans une cour commune qui a donné lieu à toutes ces œuvres!

 
 

Grâce au site que j’affectionne particulièrement pour connaître tous les endroits inédits à visiter (Atlas Obscura), j’ai pu aller voir l’édifice en forme de billet de 1000 dollars. La vocation de l’endroit n’est pas vraiment claire… Selon moi, c’est genre un truc de revente de voitures de luxe. Ç’aurait du sens avec le billet de 1000$!

Les mauvaises langues diront que c’est le bar des Canadiens… Pas Stanley. Mais bon, ça peut aussi être celui de n’importe quelle équipe canadienne, malheureusement!

Il y a sur un hôtel abandonné une inscription particulière, œuvre d’un artiste engagé : NEBEPRISIKISKIAKOPUSTELIAUJANTIESIEMS. Cela signifie quelque chose qui ressemblerait à « particulièrement pour ceux qui n’ont jamais récolté assez de trèfles pour eux-mêmes ». Pour l’utilité d’un mot, on repassera!

J’ai vu ça en me promenant avec Charlot. Je l’ai contrôlé au bas de cette pancarte, mais… je suis certaine que ce ne sont pas tous les proprios de chien qui ont le même taux d’efficacité, mettons!

Voici d’autres belles œuvres du quartier :

 

 

Bon. Je n’aime pas me moquer des gens et mettre en scène des personnes sans qu’elles ne le sachent sur mon blogue, mais… J’ai vu Môman. Sans blague. Dans les jours qui ont suivi la mise en ondes des nouveaux épisodes de La petite vie, alors que Môman est visiblement en voyage à travers le monde, je suis tombée sur ÇA :

Sérieux?